Colposcopes et microscopes

Le colposcope permet une étude morphologique du col utérin et du vagin à l'aide d'une loupe binoculaire. On l'utilise dans le cas d'anomalies découvertes à l'oeil nu au niveau de la muqueuse vaginale et utérine et pour la surveillance de l'évolution de certaines infections. L'arrivée sur le marché des colposcopes vidéo 2D et 3D a permis une augmentation significative de la qualité d'image et de la précision d'analyse.

En médecine mais également dans d'autres domaines comme la recherche, on a recours l'utilisation de divers matériels d'observation. Figurent parmi les plus usités : le microscope et le coloscope.

Différences entre les deux dispositifs

Le colposcope et le microscope sont deux matériels utilisés en médecine pour explorer ce qui ne peut être vu à l'oeil nu.

Examen de colposcopie

Dans le cas de l'examen fait avec un colposcope, l'objectif est de déceler les anomalies de la morphologie du vagin et du col utérin. L'observation est réalisée à l'aide d'une loupe binoculaire (grossissement de 20 à 25 fois en fonction des optiques et des appareils).

Usage du coloscope

Les deux instruments sont manipulés en médecine ou dans le cadre d'une étude nécessitant leur intervention pour mieux voir. Pour ce qui est du colposcope, c'est en gynécologie qu'on l'utilise. Il est employé pour le traitement et le dépistage des dysplasies du col de l'utérus générées par le Papillomavirus cancérigène, combinés à d'autres examens à l'instar du test biologique de recherche et le frottis.

L'examen de colposcopie est effectué à des fins gynécologiques :

• frottis cervico-vaginal qui nécessite une analyse plus poussée au niveau du col utérin, combiné à des biopsies orientées.
• surveillance de l'évolution d'une infection au niveau du col causée par un papillomavirus cancérigène.
• contrôle et suivi après un traitement contre une dysplasie provoquée par un virus cancérigène afin de dépister une récidive.